vendredi 24 avril 2015

Le cabinet des rêves 224

Le soir tombe de fatigue.
Je te regarde dormir.
Je n’aimais pas bien ça, le sommeil, avant.
Le sommeil, avant, je pensais que c’était comme d’apprendre à peindre au Moyen Âge.
Rien ne te réveille, me dis-tu, mais beaucoup de choses t’empêchent de dormir.
Comme je te comprends.
Moi c’est encore autre chose.
Cette autre chose regarde le vide.
Et dans l’ennui finit par se tordre.
 Benoit Jeantet. Nos rêves sont priés de prendre une douche froide

Je rentre à la maison ou, plutôt, là où nous logeons. 
C'est une maison très vaste : un long couloir dessert de nombreuses pièces au rez-de-chaussée. 
De loin, je vois un chien et, pensant que c'est le petit blanc, je veux le mettre dehors et le poursuis pendant qu'il court. 
Quand je le rejoins enfin, dans un recoin du couloir, je m'aperçois que ce n'est pas lui mais un tout petit chiot, qu'il y en a un deuxième et qu'ils sont près du cadavre d'un troisième chien, plus grand, un boxer (je crois). 
Je prends les deux chiots, les glisse dans l'encolure de mon pull et sors dans le but de les montrer à M.
En chemin -au bout du couloir de la maison qui aboutit à un chenil- je croise N. et lui demande si elle et J. ont l'intention de reprendre un chien. 
Au moment où je lui pose la question, j'ai la certitude de la lui avoir déjà posée. 
Dehors, il pleut, la plage est trempée, je me demande où est M.

Rêve du 18 mars 2015

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