jeudi 26 mai 2016

salon ambulant


climatisées
l'été
chauffées
l'hiver
avec vue (é)mouvante sur la ville
les banquettes de la Yamanote ont souvent été une alternative à mon balcon pour 
lire
écrire
dormir
le temps d'un voyage circulaire 
immobile, en somme

chaque fois que les portes s'ouvraient
une histoire pouvait advenir
j'en garde(rai) la nostalgie
chaque fois qu'il s'agit de 
faire un tour 

2 commentaires:

  1. J'ai mis ton tapuscrit de la Yamanote sur la table basse, "à disposition", un peu avant ce billet, il y a une dizaine de jours ; les enfants de ce temps-là devenues ados l'ont parcouru en silence. Et ça m'a replongée dans cette vie là…un délice et un pincement au coeur. Saudade c'est en portugais : comment dit-on chez toi ?

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  2. "En espagnol, regret ("añoranza") vient du verbe "añorar", qui vient, lui, du catalan enyorar, dérivé du verbe latin ignorare (ignorer, ne rien savoir). A la lumière de cette étymologie, la nostalgie nous apparait comme la douleur de l'ignorance."
    Milan Kundera. L'ignorance.

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